« Bonjour, savez-vous où se trouve l’antenne locale des témoins de J.? »
08/01/2013Tout a commencé par quelques coups discrets frappés à la porte d’une famille religieuse de Beer Sheva. La femme sur le perron se trouvait être la nouvelle voisine fraîchement arrivée dans l’immeuble. Elle avait une question à poser, innocente en soi mais particulièrement surprenante.
« Lorsque j’habitais aux Kyriot », raconta-t-elle, « je me rendais à ‘Haifa pour les réunions régulières de l’antenne locale des Témoins de J. » La voisine religieuse manqua de s’évanouir en entendant ces trois derniers mots. « Seulement, depuis que j’ai déménagé ici », continua-t-elle, « leurs activités me manquent et je languis la communauté. Je suis certaine qu’ils doivent avoir une antenne à Beer Sheva. Vous qui êtes une femme croyante, vous devez savoir où cela se trouve n’est-ce pas? Alors, indiquez-moi leur adresse ».
La voisine en état de choc réussit tout de même à se ressaisir, elle n’avait jamais imaginé se trouver un jour confrontée à une personne victime de la mission. Elle connaissait le nom de cette secte à travers les publicités distribuées par l’organisme Yad Lea’him et savait qu’il s’agissait de missionnaires particulièrement dangereux ayant pour objectif de convertir des juifs au christianisme.
Elle lui promit de se renseigner puis de revenir vers elle.
Secouée, elle referma sa porte et s’empressa de téléphoner à l’organisme Yad Lea’him. Elle expliqua ce qui venait de se passer et demanda conseil. Les activistes de l’organisme lui recommandèrent de retourner voir sa voisine et de lui proposer de fixer un rendez- vous avec « des personnes qui seront en mesure de l’aider ».
Cette première réunion avec les membres du personnel de Yad Lea’him en entraîna à sa suite une série d’autres. Peu à peu, la vérité s’imposa à cette femme juive candide, elle réalisa la nature trompeuse des tactiques utilisées par les missionnaires pour la séduire et gagner son cœur. Elle comprit que la vérité se trouvait dans le monde de la Torah et que les paroles de ces ennemis du judaïsme qu’elle avait bues avec une telle avidité, n’étaient que des mensonges.
Yad Lea’him ne s’est pas contenté de la tirer des griffes de la mission, ses militants ont tissé des liens solides avec cette jeune femme et l’ont aidée à se rapprocher du judaïsme. Aujourd’hui, elle allume les bougies de Chabat chaque semaine et a fixé des mezouzot à ses portes. Elle progresse pas à pas, submergée par un profond sentiment de gratitude envers D. qui lui a fait rencontrer les hommes de l’organisme. Ils lui ont ouvert les yeux et ont sauvé son âme de l’assimilation.