Des centaines de rescapées et leurs enfants reçus par des familles pour Rosh Hachana

10/09/2013
Un enfant délivré d'un village arabe par Yad Lea'him place un message dans une brèche du Kottel, pour une bonne et douce année

C’est avec beaucoup de satisfaction que le département de lutte contre l’assimilation de Yad Lea’him a fait le bilan de l’opération organisée la semaine dernière. De nombreuses familles ont accueilli des rescapées et leurs enfants pour fêter tous ensemble Rosh Hachana.

Comme à leur habitude, les assistantes sociales et les bénévoles du département se sont longuement investies dans l’organisation de ce projet et ont veillé à répartir les rescapées dans les familles hôtesses de manière judicieuse pour que chacune y trouve le réconfort dont elle a besoin ainsi qu’une oreille attentive. Les employées de Yad Lea’him se sont également souciées du transport des rescapées et de leur progéniture pour que tous arrivent depuis leur appartement protégé directement chez leurs hôtes.

Selon les renseignements recueillis par l’organisme, c’était, pour plusieurs centaines de rescapées, le premier Rosh Hachana fêté comme il se doit depuis leur libération. De longues années les séparaient de la dernière fois où elles avaient entendu le Chofar et pour leurs enfants, nés en captivité, c’était la toute première fois.

Toutes ces réactions positives ont également soulevé des histoires personnelles particulièrement intéressantes. Irit (son prénom a été modifié par mesure de sécurité) a été délivrée voilà six mois avec ses trois filles. Elle a été accueillie par une famille vivant à Hod Hasharon et a raconté avec émotion l’histoire suivante. Il y a à peine un an, à la même période, elle était mariée à un musulman et travaillait comme aide maternelle dans un jardin d’enfant israélien à proximité de son domicile.

Un beau jour, elle y a rencontré un Rav qui faisait le tour des classes pour sonner du Chofar aux employés. En larmes, elle se souvient: « Ce même Rav nous a dit que le moment des sonneries du Chofar est un moment propice. A cet instant, chacun a la possibilité de demander à Hachem tout ce que son cœur désire. Alors j’ai prié, et j’ai supplié Hachem de me sauver, de me délivrer de ce mariage et d’avoir le mérite de pouvoir écouter les sonneries du Chofar l’année prochaine, libre ».

Une des familles a reçu une rescapée avec laquelle elle était déjà en contact avant la fête. Ils ont pris la décision de fêter Rosh Hachana dans un hôtel, à Jérusalem pour avoir le mérite d’aller prier devant le Kottel Hamaaravi. « Pour nous, c’était évident que D. serait des nôtres, elle est comme notre fille! Nous sommes heureux d’avoir pu passer la fête en sa compagnie, avec son petit garçon, dans un climat de liberté tant physique que spirituelle ».

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