Un jeune homme qui a été sauvé de Ramallah il y a moins de trois semaines a célébré sa bar-mitsva au camp d’été de Yad Lea’him

Une nouvelle vie. Des enfants récemment sauvés des villages arabes au camp de vacances de Yad Lea’him

Plus de 60 enfants juifs, fils et filles de mères juives et de pères arabes qui ont été sauvés des villages arabes ces dernières années, ont participé à des camps d’été organisés pour eux par Yad Lea’him dans un immense complexe loué spécialement dans le nord du pays.

Le complexe spacieux, qui comprend des pelouses, des piscines, des aires de jeux, des trampolines, des balançoires, des aires de repos ainsi que des barbecues, a été divisé en deux, une partie pour les filles, l’autre pour les garçons. Les enfants ont été accompagnés par des équipes de professionnels.

Après une année d’interruption en raison des limitations liées au Coronavirus – une année qui a été critique pour leur réintégration dans le peuple d’Israël – ce camp était doublement important, car il était conçu pour les accueillir, les plonger dans une ambiance familiale et leur donner un sentiment d’appartenance dont ils manquent cruellement.

L’un des adolescents participant au camp était Yossef, 16 ans. Il a été sauvé de Ramallah, où il s’appelait Youssouf, avec sa mère et sa sœur il y a tout juste deux semaines et demie. Au camp d’été, il a eu le mérite de mettre les téfilines pour la première fois de sa vie, et le personnel ainsi que tous les autres enfants ont célébré sa Bar Mitzvah avec beaucoup d’enthousiasme.

Le porte-parole de Yad Lea’him souligne également que 9 des enfants qui ont participé au camp ont été délivrés de Gaza au cours de la dernière décennie. Ils sont revenus au sein du peuple d’Israël, ont été intégrés dans la société juive et étudient actuellement dans des établissements scolaires religieux.

Durant les cinq jours qu’à duré le camp d’été, les enfants ont profité d’une excursion dans les ruisseaux du nord du pays, de promenades à vélo, de sorties dans les parcs et dans les mini zoos. Un soir, alors que les garçons profitaient d’un atelier spécial pour apprendre à connaître les instruments de musique et les expérimenter, une soirée de Hafrachat ‘Halla a été organisée pour les filles avec la chanteuse Tzipora Ivgi. La soirée célébrait la bat mitsva de trois jeunes filles qui ont récemment fêté leur 12ème anniversaire.

Le Rav Victor Attia a également organisé pour les enfants un atelier spécial et festif comprenant de la magie, de la télépathie et le récit de son histoire personnelle – afin de renforcer et d’encourager la résilience et le sentiment d’appartenance chez ces enfants qui, jusqu’à récemment, vivaient en tant que musulmans à tous points de vue.

Au terme de ces journées débordantes d’activités, de rattachement au judaïsme et de transmission, les enfants, garçons et filles, ont eu du mal à quitter les lieux. Chacun d’eux s’est dirigé tour à tour vers l’équipe de moniteurs et de monitrices et leur a fait ses adieux en larmes. Ils leur ont déclaré qu’ils n’oublieront jamais ces merveilleuses journées qui les ont comblés de forces nouvelles pour toute l’année à venir.

Le Rav Moshe Cohen qui a travaillé dur pour organiser ce centre aéré a déclaré : « Malgré les doutes et les inquiétudes naturels de nombreux enfants au début de la semaine, notre personnel a fait son maximum et la magie a opéré. Les enfants ont quitté le camp heureux et avec un grand sourire, ils savent qu’ils ont une famille chaleureuse, solidaire et aimante. Ils ont compris qu’ils font partie de la famille de Yad Lea’him qui sera toujours là pour eux. »

Souri Kostelitz, du Département de lutte contre l’assimilation de Yad Lea’him a déclaré : « Outre les forces que ces camps d’été sont censés donner aux enfants, ils apportent également de la vitalité à leurs mères héroïques, dans leurs luttes quotidiennes qui ne sont pas simples, en leur permettant de souffler un peu ».