Des enfants juifs contraints de prier dans une mosquée
26/03/2017Des parents d’élèves se sont plaints de ne pas avoir été avertis à l’avance de cette visite et certains ont ajouté que les enfants ont été forcés d’y participer.
Yad Lea’him s’est tourné plus tôt cette semaine vers le ministre de l’Education Naftali Bennett pour lui demander de stopper la coopération entre son ministère et l’association « Efshar A’heret » qui, dans le cadre de ses activités, a contraint des enfants de Césarée de prier dans une mosquée.
Il est ici question d’une sortie organisée par l’association, financée par le Keren Ha’hadasha LeIsraël, et conçue pour promouvoir « la coexistence entre Juifs et Arabes ». Dans ce contexte, elle travaille à réunir les enfants juifs et arabes. Des enfants des écoles de Césarée ont participé à ce voyage qui incluait une visite de Jisr al-Zarqa, ainsi que de la mosquée locale avec des jeunes musulmans de leur âge. Ils ont pénétré dans la mosquée et ont participé à la prière, se prosternant à terre comme le veut la tradition islamique. Selon la chaîne Arutz 20 qui a révélé l’affaire, certains parents ont ajouté que leurs enfants avaient été forcés d’y assister.
L’enquête révèle également que l’organisation travaille main dans la main avec le ministère de l’Education dans de nombreuses écoles et ce depuis 18 ans. Aujourd’hui, il s’avère que rapprocher les cœurs « innocents » se termine par des prières communes à la mosquée.
Les membres de Yad Lea’him ont été choqués de voir les photos des enfants dans la mosquée et ont lancé un appel en urgence au ministre Bennett, Président du parti « Jewish Home ». Dans leur lettre, les dirigeants de Yad Lea’him ont écrit : « l’assimilation en Israël a pris une nouvelle forme. Le désir ardent de multiculturalisme rend les gens fous. L’identité juive, colonne vertébrale et valeur fondamentale du peuple juif est une nouvelle fois bafouée, ici, en Israël, dans un désir de tolérance envers les autres religions ».
« Cela a commencé par le projet de loi insensé de promouvoir une « Fête des fêtes » pour marquer le multiculturalisme », ajoutent-ils, « cela continue par la prière dans la mosquée et si vous ne tirez pas la sonnette d’alarme à temps, cela se terminera par le baptême. Le ministère de l’Education se doit de rompre ses liens avec l’organisation et d’interdire ses activités dans les écoles, afin que de telles choses ne se reproduisent pas ».