« Des familles religieuses sont également détruites » : Yad Leahim en tournée de conférences en France pour prévenir l’islamisation et l’assimilation

Les militants de l’organisation Yad Leahim concluent une série de conférences fructueuses à Paris, à la lumière des nombreux cas de femmes juives françaises qui se sont converties à l’islam et ont épousé des musulmans vivant dans le pays.

Ce cycle de conférences, comme les précédents ces dernières années, a été organisé par les membres du ‘Département francophone’ de Yad Leahim, chargés de traiter la problématique à la demande de rabbins et d’éducateurs en France.

 » Malgré la guerre en Israël et l’augmentation importante des cas d’antisémitisme, il y a malheureusement beaucoup de femmes juives qui sont en contact avec des musulmans vivant en France « , déplore le porte-parole de Yad Leahim.  » Certains de ces musulmans sont des familles arabes de deuxième et troisième génération originaires d’Afrique du Nord, et certains sont des immigrants arrivés ces dernières années de Syrie ou d’Afrique. »

 » Malheureusement, comme en Israël, dans la plupart des cas, les filles sont obligées de se convertir à l’islam pour pouvoir épouser ces musulmans, et ce fléau n’épargne aucune ville ni aucun quartier.  »

Yad Leahim indique que des filles issues de familles religieuses et ultra-orthodoxes sont également tombées dans de telles relations, étant donné l’atmosphère de permissivité en France et la difficulté d’établir des limites et des restrictions.  » Le phénomène d’assimilation au sein de la communauté juive française est préoccupant depuis de nombreuses années, et les familles religieuses et ultra-orthodoxes sont également touchées. Chaque semaine, nous recevons un ou deux nouveaux cas en provenance de France.  » Les conférences que nous organisons ont pour but de donner au public des outils pour faire face au problème, d’ouvrir les yeux des parents et d’empêcher les jeunes femmes de prendre des mesures désastreuses.  »

Pour illustrer le danger, les membres de Yad Leahim étaient accompagnés de Ruth (pseudonyme), une femme juive française issue d’une famille ultra-orthodoxe qui a eu une relation avec un musulman africain. Cette relation est rapidement devenue violente, destructrice et dangereuse. Sa famille, mise au courant trop tard de l’affaire, a contacté Yad Leahim, et les membres du département francophone de l’organisation ont pu rapidement la faire passer clandestinement en Israël et lui permettre d’avoir son propre appartement entièrement équipé dans une ville où vivent de nombreux immigrants venus de France. Ruth, qui a raconté son histoire lors des conférences, a illustré plus que toute autre chose le danger des relations destructrices, la facilité avec laquelle on peut y tomber, mais surtout le fait qu’il existe une issue même aux situations les plus difficiles dans lesquelles nous nous trouvons.

Les conférences ont eu lieu non seulement dans les différents quartiers de Paris mais aussi dans ses banlieues plus éloignées, dans des quartiers où vivent des communautés juives dynamiques, comme Saint-Maurice, Créteil, Montmagny et Pantin.  » Plus d’un millier de femmes de tous âges ont participé aux conférences que nous avons organisées jusqu’à présent, et au cours de celles-ci, deux jeunes filles nous ont contactées et ont demandé notre aide pour sortir de ces relations « , a conclu le département francophone de Yad Leahim.

 » Les réponses enthousiastes que nous avons reçues indiquent la nécessité d’organiser ces conférences et nous sommes convaincus que l’écho qu’elles ont suscité aidera de nombreuses jeunes filles à sortir de ces relations destructrices. Compte tenu de l’importance de la question, nous avons déjà commencé à planifier la prochaine série de conférences. «