Des rescapés de la mission ont célébré la fête de Pessa’h pour la première fois de leur vie

Un groupe de participants lors de la cuisson des matsot

La fête de Pessa’h a été célébrée cette année par des dizaines de milliers de Juifs dans le monde, et pour la première fois, ils ont été rejoints par des Juifs égarés que l’organisme Yad Lea’him a rapproché de leur racines après les avoir sauvés des sectes missionnaires.

Il est question de dizaines de Juifs qui ont été sauvés au cours de l’année écoulée des griffes des sectes missionnaires suivantes, les « juifs messianiques » et les « témoins de J. ». Ils ont assisté à un séminaire spécial organisé pour eux par Yad Lea’him avant les fêtes, pour les préparer et garantir qu’ils célèbreront la fête comme il faut selon la loi juive, après être revenus au sein du peuple juif.

Au cours de l’année écoulée, malgré la fermeture partielle des églises missionnaires en raison des restrictions sanitaires dues au Corona, les missionnaires ont investi d’énormes ressources dans la traque des Juifs égarés et naïfs. Malheureusement, précisément en raison de la situation nébuleuse et de l’incertitude régnante, les missionnaires ont réussi à faire tomber de nombreux Juifs innocents dans leurs filets et à les fidéliser.

L’organisme Yad Lea’him a mobilisé des équipes de professionnels pour lutter contre les missionnaires avec tous les moyens légitimes dont ils disposent et a investi des ressources spéciales sur internet où errent beaucoup de personnes qui se cherchent. Elles sont particulièrement vulnérables, peuvent facilement trébucher et devenir dépendantes.

Grâce à l’expérience acquise au fil des ans par Yad Lea’him dans ce domaine, une campagne destinée à éradiquer les activités missionnaires a été menée, à la fois préventive et active – tout en apportant une aide spirituelle et physique aux Juifs ayant été exposés à la mission. L’organisme les a localisés, les a assistés et a fait tout ce qui était en son pouvoir pour les aider à revenir au judaïsme.

A l’approche de la fête de Pessa’h, la direction de l’organisme a décidé d’organiser un séminaire spécial pour ces Juifs, centré sur une visite d’une fabrique de matsa pour ajouter aux préparatifs de la fête et pour leur permettre de se fournir en matsot, également appelées Maakhal Haémouna –  l’aliment de la foi. Dans le souci de leur permettre de faire eux-mêmes leurs propres matsot, le groupe s’est rendu à la boulangerie « Matzot Beit El », dont la direction avait accepté à l’avance de permettre aux membres du groupe de cuire eux-mêmes les matzot et de leur faire une visite guidée pour leur expliquer le processus de fabrication.

Chaque participant a pu faire cuire un demi-kilo de matsa, quantité qui lui suffira pour toute la durée de la fête. Ils ont suivi de près l’étape de la cuisson et écouté un professionnel leur parler des origines sacrées de la matsa et de son existence tout au long de l’histoire juive. Ensuite, les hommes de l’organisme ont organisé un « échantillon de Seder » pour les familiariser aux bases des lois et coutumes.

À la fin du séminaire, des Haggadot, du vin et d’autres produits alimentaires de base ainsi que des livrets halakhiques explicatifs spécialement préparés pour eux ont été distribués à tous les participants, ce qui les aidera à passer un Seder conforme à la loi juive. Pour certains d’entre eux, qui ont baigné de nombreuses années dans le chrstianisme sans n’avoir jamais rien su de leur judaïsme, la nuit du Seder à venir sera la première de leur vie, et ces matzot seront les premières qu’ils mangeront.

Les réactions qui ont afflué auprès de Yad Lea’him pendant et après Pessa’h ont été nombreuses et elles ont exprimé le grand bouleversement qui s’est produit pendant la fête grâce à cette action. Voici la réaction enthousiaste de Dan, rescapé de la mission, qui a exprimé à lui seul le sentiment de tous les participants : «La fête de la liberté symbolise la libération du peuple juif de l’esclavage, vers la liberté. Cette fête a également donné tout son sens à la liberté personnelle et particulière que j’ai acquise : la liberté de mon âme qui a eu le privilège de sortir de la prison dans laquelle elle se trouvait. Pendant des années, j’ai perdu mon identité et je me suis égaré dans des lieux étrangers. Je ne peux pas décrire l’émotion que j’ai ressenti cette année, j’ai enfin pu célébrer à nouveau Pessa’h en tant que Juif, comme une personne dont l’âme est à nouveau forte et libre ».