Des symboles chrétiens dans les écoles israéliennes pour le « nouvel an civil »
12/01/2019D’année en année, l’organisme Yad Lea’him reçoit de plus en plus de plaintes au sujet de symboles chrétiens placés dans la sphère publique. Les nouveaux immigrants des États-Unis et d’Europe expriment leur répulsion face à cette tendance.
Alors que les Juifs étrangers savent comment garder leurs distances avec la gamme de symboles habituels du monde chrétien pendant Noël et le Nouvel An civil, en Israël, de plus en plus d’établissements d’enseignement, d’organisations et même de municipalités affichent des sapins et autres symboles chrétiens.
De nombreux appels émanant de Juifs soucieux sont parvenus au standard de Yad Lea’him. Ils ont demandé à l’organisme d’intervenir et de tenter de mettre fin à ces actions. Certains des appelants ont souligné qu’ils avaient eux-mêmes immigré en Israël depuis la France, les États-Unis, la Grande-Bretagne ou de l’ex-URSS, convaincus qu’ici, ils pourraient rester loin de l’environnement des non-juifs, mais peine perdue.
Au collège Zalman Aran à Rishon Letzion, par exemple, un sapin a été placé dans un lieu central. De nombreux parents étaient furieux que dans les classes de septième année on n’enseigne pas la Bible, mais que les symboles chrétiens soient mis en valeur.
L’Université de Tel-Aviv n’était pas en reste et a placé un sapin au centre de la bibliothèque de l’université – un geste qui a suscité l’hostilité des étudiants non religieux, à la lumière de « cette atmosphère chrétienne » qui ne correspond pas au caractère d’une institution publique en Israël.
La municipalité de Haïfa a invité le grand public à des « promenades de Noël ». Les visiteurs étaient invités à découvrir les églises locales, à se familiariser avec les « coutumes de la fête » et même à assister à une réunion avec les « scouts catholiques » qui se préparaient à un défilé en l’honneur de la fête chrétienne. La municipalité se vante de travailler pour « rapprocher les religions » et, malheureusement, son intention dans ce « rapprochement » est aussi de réaliser de telles visites qui amèneront des Juifs dans les lieux d’Avoda Zara (idôlatrie).
Les équipes de Yad Lea’him ont déclaré avoir été choquées de recevoir tant de plaintes sur le sujet. « Ces dernières années, le phénomène a été exacerbé. Il semble que l’équilibre dans la sphère publique ait été compromis et qu’il existe un désir inexplicable de rejeter le judaïsme et de présenter les caractéristiques des autres religions ».
L’organisation souligne également que « l’intérêt pour ces symboles est encore plus troublant étant donné que, dans certains cas, ces organismes ne se donnent pas la peine de marquer
des fêtes juives, comme celle de ‘Hanoucca qui vient d’être célébrée. Par contre, ils savent le faire avec des motifs liés à l’idolâtrie. «