Deux enfants enlevés en plein jour

21/09/2011
Deux enfants enlevés en plein jour

« Lorsque mes deux enfants m’ont été enlevés, je me suis retrouvée tout à coup, sans bagage, sans argent, sans même un téléphone ! J’étais complètement perdue ». Voici le récit accablant d’une femme juive qui a été dupée, et qui lutte maintenant pour l’avenir de ses deux enfants âgés d’un an et demi et trois ans* Le cri de détresse d’une mère pour ses enfants.

Elle a atterri en Israël il y a six mois avec une seule et unique préoccupation : l’avenir juif de ses deux enfants. Ces derniers sont nés au cours des trois dernières années, alors qu’elle vivait à Budapest, capitale de la Hongrie. Ce sont deux garçons, l’aîné âgé de trois ans, le plus jeune d’un an et demi.

Les données ont été particulièrement compliquées dès le début. Son ex-mari, un non-Juif hongrois répondant au nom de Joungor, est un homme riche qui possède un jet privé, un yacht ainsi qu’une longue série de biens. Il est en outre le fils d’un grand avocat local qui jouit de liens étroits avec de hauts fonctionnaires de police hongrois.

H., 3 ans et demi

Peu après son retour en Israël, la mère des enfants a annoncé au père sa ferme intention de rester dans le pays et d’élever ses fils comme des Juifs à part entière. Le père, fort de ses relations haut placées, s’est immédiatement tourné vers le tribunal israélien en utilisant la convention de la Haye pour lancer une requête auprès des autorités centrales. Au cours d’un débat juridique qui s’est avéré fort complexe, il est apparu sans l’ombre d’un doute que le père hongrois tirait de loin les ficelles et faisait tout ce qui était en son pouvoir pour s’assurer d’obtenir la garde permanente des enfants.

Au terme des discussions, le tribunal a statué qu’en vertu de la convention de la Haye, attendu que la Hongrie était la terre natale et le lieu de résidence habituel des enfants, ces derniers devaient être immédiatement rapatriés. Le tribunal a en outre jugé qu’il incombait au père hongrois de prendre soin de la mère et de ses enfants, de les loger convenablement et de subvenir à leurs besoins sur le sol hongrois.

Seule dans la rue…

Le cœur lourd, la mère a embarqué pour la Hongrie, priant en silence qu’Hachem, dans Sa bienveillance, la guide dans les sentiers de la justice et accorde à ses fils le mérite de vivre comme des Juifs.

Elle était loin d’imaginer la nature du traumatisme qui l’attendait, une heure après l’atterrissage. Le père des enfants, accompagné de son frère, est apparu à la sortie de l’aéroport. Il s’est emparé des enfants et les a fait monter dans son véhicule sous les yeux horrifiés de leur mère. Avec brutalité, il lui a arraché son sac contenant toutes ses affaires, y compris son téléphone cellulaire, et a disparu, la laissant au milieu de la rue, étourdie et confuse.

D., 1 an et demi

« Tout à coup », a raconté la mère, « je me suis retrouvée seule dans un pays étranger, sans rien en poche, ni argent ni téléphone. Mes deux jeunes enfants m’avaient été enlevés. J’étais en état de choc, complètement affolée ! ». Désemparée, elle s’est dirigée vers le domicile d’une amie dont elle avait fait la connaissance lors de son séjour dans le pays. Elle lui a relaté son malheur, ainsi que l’enlèvement de ses enfants et le vol de ses affaires.

Ses frères qui vivent en Israël sont très inquiets au sujet de leurs neveux. Ils ont mis l’organisme Yad Lea’him au courant des développements de l’affaire. Le directeur de Yad Lea’him, le Rav Chalom Dov Lifschitz chlita, a transmis ces informations aux membres de l’équipe juridique et sociale qui a longuement réfléchi et examiné tous les moyens possibles pour sauver les enfants.

La mère a porté plainte auprès des forces de police hongroises pour violence et enlèvement, et a demandé qu’on lui accorde le droit d’élever elle-même ses fils, ce à quoi le père a déclaré avec arrogance qu’elle n’était pas saine d’esprit et incapable d’élever ses enfants. A ce jour, et ce, depuis deux mois, les deux enfants, âgés d’un an et demi et trois ans, sont sous la garde exclusive de leur père, sans que leur mère ait la possibilité de passer un seul instant en leur compagnie.

Les activistes de Yad Lea’him et les membres de la famille se battent donc pour le sort des deux enfants. Leur avenir juif étant en jeu, Yad Lea’him est à la recherche des meilleurs avocats, car il n’est pas question de compromis. L’organisme travaille sans relâche pour recruter des avocats locaux recommandés par l’ambassade d’Israël en Hongrie et destinés à plaider devant le tribunal hongrois.

Appel public du frère de la mère des enfants, Rav Ch.

Indépendamment des frais juridiques qui sont extrêmement élevés, il faut faire face à d’autres dépenses… En effet, la mère doit, conformément aux exigences de l’action judiciaire, apporter la preuve qu’elle possède un appartement convenable, adéquat et bien équipé, dans lequel elle peut accueillir ses enfants. Cette obligation élémentaire représente une condition et une garantie pour la réussite de la revendication.

En attendant, elle est emplie d’amertume…

Cette affaire a été portée dans son intégralité à l’attention du Rav ‘Haïm Kanievsky chlita. Son gendre, le Rav Its’hak Koledetsky chlita, a mis l’essentiel des faits par écrit, sous le titre de « Mitsva du rachat des captifs »: « J’apporte ma recommandation dans le cadre de la mitsva spéciale du rachat des captifs… en faveur d’une femme extrêmement malheureuse dont les deux fils ont été enlevés par son ex-mari non-juif, en Hongrie. Ce dernier souhaite les élever comme des non-Juifs, que le Ciel nous en préserve.

Cette jeune mère, qui s’est engagée à rejoindre la voie de la Torah, est emplie d’amertume ; elle prie de pouvoir sauver ses enfants des griffes de l’assimilation et d’avoir le mérite de les élever en Eretz Israël, dans le chemin de la Torah et de la crainte divine. Récupérer ces enfants et les restituer à leur mère engendre des dépenses très élevées, en particulier les frais d’avocats qui représentent une véritable fortune. Comme le dit le Rambam, il n’y a pas de mitsva plus importante que la libération des prisonniers. C’est une grande mitsva d’aider à sauver ces deux âmes juives pour les ramener vers leur Père aux cieux ».

Rabbi ‘Haïm Kanievsky a ajouté à ce message les mots suivants, de sa propre écriture (voir la photo) : « Avec l’aide de D., le 23 Av 5771. Tout ce qui a été écrit précédemment est véridique. C’est une grande mitsva de s’y associer, et vous serez comblés de bénédictions ». Le Rav a conclu ces lignes en apposant sa signature sur le document.

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