Les rescapées de Yad Lea’him ont prié sur la tombe de notre mère Rachel
05/11/2018Des femmes juives sauvées de villages arabes l’année dernière sont allées prier le week-end dernier sur la tombe de Ra’hel Imenou
Des dizaines de femmes juives qui ont été délivrées au cours de l’année écoulée de villages arabes par le département de sauvetage de Yad Lea’him ont prié avec émotion sur la tombe de Ra’hel Imenou à Bethléem à l’occasion de sa Hiloula.
Parmi elles, des femmes qui étaient retenues captives à Umm al-Fahm, Tulkarem, Rahat, Issawiya, Qalansawa, Yatta etc …
« On pouvait sentir planer dans l’air la quintessence de l’un des versets du livre de Jérémie (31 ;16) : »et tes fils rentreront dans leurs frontières », a déclaré Mme Souri Kostlitz de Yad Lea’him. « Ces femmes juives, qui ont été captives pendant de nombreuses années au sein d’un peuple étranger et soumises à de graves violences, sont venues prier dans un endroit qui symbolise la préoccupation de Rachel pour sa progéniture captive et assujettie.
Lorsque certaines femmes présentes sur les lieux ont appris qu’elles étaient des rescapées délivrées par Yad Lea’him, elles ont été très émues par le lien spécial qui unit Ra’hel Imenou à ses filles perdues qui sont revenues à leur peuple et à leur famille. Pour la plupart des rescapées, il s’agissait de leur première visite dans cet endroit et cette expérience les a fortement impressionnées.
L’une d’entre elles, qui a eu une vie très difficile et qui a été forcée de se marier à l’âge de 15 ans avec un Arabe d’un village hostile de la région de Judée, n’a pas cessé de pleurer et de caresser la tombe. À la fin de la prière, elle a dit à l’assistante sociale qui l’accompagnait qu’elle venait souvent ici et, qu’à chaque fois, elle avait l’impression de rendre visite à sa mère.
De là, les rescapées se sont rendues dans un restaurant à Jérusalem, où elles écouté de la bouche de la Rabbanit Orit Salomon l’histoire de Ra’hel Imenou. La Rabbanit Orit a accompagné ses paroles de divers midrashim et de réflexions pertinentes.
Dans ses paroles, la Rabbanit Salomon a souligné le pouvoir de l’abnégation et du silence enseigné par Rachel et sa grandeur face aux difficultés qu’elle a vécues. De nombreuses participantes ont déclaré que les discussions sur la résilience leur avaient donné envie d’avancer.
Dimanche dernier, un groupe de vingt enfants, fils et filles de ces mêmes mères délivrées de villages arabes, est venu prier sur la tombe de Rachel et écouter l’histoire de sa vie. Yad Lea’him a profité de cette opportunité rare et a donné la possibilité aux enfants de prier pour les donateurs de l’organisme en faveur du rachat des captifs, ces mêmes donateurs grâce à qui la vie des rescapées et de leurs enfants a été bouleversée, passant des ténèbres à la lumière.