En un jour : Brit Mila juive de trois enfants de père arabe revenus au judaïsme

03/12/2023
The 3 children

L’histoire de Leah est l’une des plus complexes rencontées par les hommes de Yad Lea’him ces dernières années.

Leah est née et a grandi dans un village arabe de la région de Karmiel d’une mère juive et d’un père arabe et dès son plus jeune âge, elle a souffert, déchirée entre deux identités. Les membres du clan de son père arabe, Shari Beshara, la traitaient régulièrement de « sale juive », tandis que les membres de la famille de sa mère juive avaient coupé tout contact avec elle car elle était la fille d’un arabe et qu’elle ne les n’avait jamais connus.

Malgré les souffrances qu’elle a endurées aux mains des membres de sa famille arabe, il était tout à fait naturel qu’elle épouse elle-même un musulman. Le judaïsme et les juifs lui étaient étrangers et elle n’avait donc aucun autre moyen de l’éviter. En échange d’un acompte de 50 000 dinars et de deux beaux chevaux, son père a accepté de la vendre à un parent veuf de 15 ans son aîné.

Si elle pensait que son enfance difficile lui avait appris ce qu’était l’épreuve, elle s’était trompée : la souffrance qu’elle avait ressentie jusqu’alors était un « paradis » comparée à la nouvelle vie à laquelle elle se destinait, une vie de violence et de souffrance quotidienne. Quelques années ont passé et Leah a donné naissance à trois fils, qui étaient eux aussi comme automatiquement destinés à une vie divisée et à un déchirement constant entre leurs deux identités. Cela aurait pu continuer ainsi pour toujours, mais sa mère, qui ne pouvait pas supporter le chagrin de sa fille et qui voyait ses petits-enfants élevés dans le giron de l’Islam – deux étapes entrainées par l’acte stupide qu’elle avait commis 25 ans auparavant – lui a donné le numéro du centre d’urgence de Yad Lea’him et l’a suppliée de les contacter pour se sortir de cette horrible situation. Un matin tôt, alors que son mari partait pour la prière de l’aube à la mosquée, Leah a appelé la ligne d’assistance téléphonique 24/24, et les professionnels de l’organisation sont immédiatement intervenus.

Quelques semaines plus tard, un vendredi durant le Ramadan, alors que son mari arabe allait prier sur le Mont du Temple avec la plupart des hommes du village, personne ne prêta attention au véhicule de transit aux inscriptions arabes garé sous leur maison. Leah et ses enfants ont été rapidement introduits dans le véhicule avec leurs maigres bagages et conduits vers une cachette spéciale à cent cinquante kilomètres de là.

Une année s’est écoulée et, lentement, Leah a commencé à s’adapter au nouveau cadre de vie.

Malheureusement, les années passées au village avaient fait des ravages et le judaïsme lui était complètement étranger. « Quand il s’agit de judaïsme, elle est comme un bébé qui vient de naître », peut-on lire dans son dossier.

Mais avec beaucoup de dévouement, Leah a commencé à montrer de l’intérêt pour le judaïsme qui était jusque-là caché au plus profond de son cœur. Malgré cela, elle a insisté sur une chose : elle refusait de procéder à la  » Atafat Dam Brit  » (action de faire sourdre une goutte de sang pour rendre la circoncision de ses fils cacher selon la loi juive) pour ses trois fils.

Lorsque le massacre a eu lieu le 7 Octobre dans le sud du pays, Léa a été choquée. Lors de sa rencontre suivante avec l’assistante sociale qui l’accompagne régulièrement, elle a demandé à faire quelque chose qui la lierait pour toujours au peuple juif et exprimerait son appartenance personnelle à la Terre Sainte. Lorsque la fonctionnaire a entendu cela, elle a sauté sur l’occasion. Elle q cité le verset :  » Et mon alliance dans votre chair pour une alliance éternelle ». « Cest exactement l’acte éternel qui liera vos enfants au peuple d’Israël « , lui a-t-elle déclaré. « La Brit Mila donne également le droit au peuple d’Israël de siéger sur la Terre d’Israël », a-t-elle ajouté, citant certains des grands hommes d’Israël.

Il ne fut pas nécessaire d’ajouter un mot. Léa a immédiatement  décidé de procéder à la circoncision juive de ses fils – qui avaient été circoncis par un mohel musulman. L’acte devait être corrigé par un mohel juif pour la mitsva. Aujourd’hui (dimanche), lors d’une petite cérémonie émouvante organisée chez elle, les trois enfants ont été circoncis et ont reçu leurs noms juifs – Abraham, Isaac et Jacob. Les trois petits garçons qui avaient presque disparu du peuple d’Israël, se prédestinant à devenir des musulmans fanatiques, sont maintenant des Juifs casher qui perpétuent la merveilleuse chaîne éternelle des générations.

 

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