Incroyable : un arabe conseille à sa compagne juive de s’adresser à Yad Lea’him

06/11/2016

Lorsque la mère de R., une jeune femme âgée de 20 ans du centre du pays s’est adressée à Yad Lea’him, elle se trouvait dans un état de découragement le plus total.

R. est née et a grandi au sein d’une famille religieuse dans une localité du centre du pays, a étudié dans un établissement scolaire religieux et il y a un an de cela, elle a entamé une relation avec un jeune arabe. Il y a deux mois, elle est partie vivre avec lui dans un village du nord du pays. Le cas de R. ressemble malheureusement à moult autres que traite l’organisme Yad Lea’him.

« Il y a un mois », a témoigné le porte-parole de l’organisme, « la maman de R. s’est tournée vers nous pour nous demander de l’aide. En plus de notre assistance pour parvenir à mettre fin à cette relation, elle nous a demandé de lui apprendre comment réagir face à sa fille et de lui donner les moyens de la soutenir pour la faire revenir dans le droit chemin ».

Pendant plusieurs semaines, les employés spécialisés de l’organisme ont tenté, avec la maman, de persuader R. de mettre un terme à sa relation de couple. Tout ceci sans que personne de la famille ne soit au courant. Malgré tout, toutes les tentatives de dialogue ont échoué.

« A un moment donné », confie Yaël, une assistante sociale expérimentée de Yad Lea’him, « nous avons reçu une aide complètement inattendue. En effet, un beau jour, R. a accepté de nous rencontrer ».

« Lorsque nous avons subtilement tenté de savoir ce qui l’avait poussée à accepter la rencontre alors qu’elle y était encore farouchement opposée la veille, elle nous a expliqué que son ami arabe, avec lequel elle vivait au village l’avait incitée à prendre conseil auprès de Yad Lea’him ».

« En réalité », a poursuivi l’assistante sociale, « nous avons été surpris d’entendre ce qui s’est passé ensuite ». C’est au tour de R. de nous expliquer le déroulement des faits ».

Lors du rendez-vous, R. a expliqué : « Enfant, mon compagnon arabe a souffert de la violence de la famille dans laquelle il a grandi. Dernièrement, à chaque fois que nous parlions de l’avenir de nos futurs enfants, il me faisait part de son inquiétude. J’étais persuadée qu’il voulait que nous élevions nos enfants au sein de la maison familiale, où vit toute la tribu. Cela le faisait beaucoup hésiter, à la lumière de sa propre expérience et de la souffrance qu’il avait endurée ».

« Il m’a dit avoir entendu parler d’un organisme israélien nommé Yad Lea’him qui aide les femmes dans ma situation et m’a conseillé de l’appeler pour demander de l’aide concernant l’éducation de nos enfants. Il m’a dit avait vérifié et qu’il n’existait pas de structure similaire dans le secteur arabe. En raison de son traumatisme, il préférait prendre les devants ».

Yad Lea’him a déclaré que qu’il s’agissait d’un cas particulier, même si ce n’était pas la première fois que des arabes s’adressaient à l’organisme, et que cette demande était intéressante et émouvante. « On pourrait dire que l’autre camp ne se réjouit pas tant que ça des relations entre juifs et arabes. Ils comprennent l’incompatibilité et la complexité de cette connexion douteuse ».

« Aujourd’hui », ajoute Yad Lea’him, nous offrons notre soutien à R. ainsi qu’à sa mère qui a demandé à recevoir des outils supplémentaires. Nous avons bon espoir d’entendre prochainement de bonnes nouvelles ».

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