La nuit du Seder au cœur d’un village arabe
22/04/2017Un Seder de Pessah dans des conditions incroyables célébré dans un village arabe. Tout a commencé il y a 17 ans…
« Il y a 17 ans », a raconté cette semaine le porte-parole de Yad Lea’him, « deux femmes juives qui avaient été adoptées lorsqu’elles étaient bébés ont découvert que leur mère biologique était mariée à un arabe et vivait avec lui dans un village arabe du sud du pays ».
Il y a quelques années, ces mêmes femmes ont pris la décision de ne pas abandonner leur mère. Elles sont parvenues à la localiser, ont pris contact avec elle et ont découvert par la même occasion qu’elles avaient deux autres sœurs qui vivaient également au village. Au fil des ans, elles ont tenté de se rapprocher de leur mère et de leurs sœurs et ont gardé le contact.
Récemment, l’état de santé de la mère a commencé à se dégrader et elle a eu besoin de soins infirmiers. « Les filles se sont tournées vers Yad Lea’him pour nous demander d’aider leur mère à se rapprocher du judaïsme pour qu’elle puisse en temps voulu rendre son âme à son Créateur », ajoute le porte-parole de l’organisme. « Nous avons bien entendu pris immédiatement contact avec elle. Son histoire s’est avérée très difficile et compliquée à bien des égards mais nous sommes habitués à ne jamais céder au découragement. Nous avons donc commencé un processus de réhabilitation avec l’aide d’une assistante sociale pour les aider toutes les trois psychologiquement et renforcer leur identité juive ».
Dans le cadre de cette initiative de rapprochement, les deux filles vivant au sein du village arabe ont demandé à célébrer la fête de Pessah. Yad Lea’him a pris les choses en main, les a rencontrées et leur a transmis des matsot ainsi que toutes les denrées nécessaires à leur premier Seder de Pessah en secret au village.
La devise chère à Yad Lea’him : « On ne renonce à aucun Juif », s’est une nouvelle fois exprimée dans toute sa splendeur. L’organisme a transmis que l’histoire est loin d’être terminée car ses membres n’abandonneront pas tant que cette femme et ses deux filles ne seront pas complètement revenues au sein du peuple juif.