Le bébé juif de France né en secret en Israël circoncis à Jérusalem

La Brit Mila cette semaine

Dimanche dernier, une Brit Mila – circoncision- a eu lieu dans le quartier juif de Jérusalem. Derrière cette cérémonie se cache l’histoire de Tsipora (prénom modifié), une femme juive originaire de la banlieue parisienne qui s’est échappée des griffes de son conjoint musulman cruel et violent.

Le catalyseur de sa fuite avec sa mère et son enfant en bas âge se présentait sous la forme des menaces de meurtre émanant de son conjoint musulman. « Si tu fais la Brit Mila de cet enfant ou si tu l’emmène à la synagogue, comme tu l’as fait pour notre premier garçon – je te tuerai », lui avait-il crié, alors qu’elle tâtonnait pour savoir s’il accepterait que leur deuxième fils soit circoncis.

Tsipora n’a rien dit, mais deux jours plus tard, elle se trouvait sur le vol matinal d’El Al entre Paris et Tel Aviv, avec son fils en bas âge et sa mère assis à côté d’elle. Ils avaient rassemblé quelques affaires et quitté la France pour toujours.

À son arrivée, Tsipora a pris contact avec Yad Lea’him. Elle s’est souvenue du nom de l’organisme qui avait fait une conférence au lycée juif qu’elle fréquentait. L’équipe du  département français de Yad Lea’him s’est précipitée pour la rencontrer et l’installer avec sa mère et son fils dans un appartement secret quelque part en Israël.

Une semaine seulement après leur arrivée, Tsipora a donné naissance à son deuxième fils. Comme elle n’avait pas la citoyenneté et donc pas d’assurance minimum, Yad Lea’him s’est occupé de régler la facture du centre médical où elle a accouché. Les dévouées employées de l’organisme lui ont même fourni un kit de naissance comprenant un trousseau de vêtements, des couches et des produits de soin.

« Tsipora était très heureuse de renouer contact avec le peuple juif et, à sa demande, nous avons organisé la Brit Mila dans une salle près du Mur occidental, en présence d’un quorum d’hommes de Yad Lea’him et d’étudiants en Torah », a déclaré Mme Karin Barda, responsable du département français de Yad Lea’him. « Les larmes qui ont inondé le visage de Tsipora disaient tout. Elles ont raconté l’histoire d’une nouvelle femme juive que nous avons pu ramener au sein du peuple d’Israël et vers le D.ieu d’Israël avec ses jeunes enfants. »