Le tribunal de Philadelphie a annulé les preuves attestant de la judéité d’un ancien missionnaire
05/05/2021Dans une décision dramatique prise hier, le tribunal de Philadelphie et la cour d’appel de Galilée ont ordonné l’annulation des preuves détenues par Michael « Hacohen », attestant de sa judéité. Cette semaine, il a été révélé qu’il était un ancien missionnaire chrétien. L’unique document qu’il possédait était un guet (contrat de divorce) délivré par le Beit Din de Philadelphie.
Les personnes responsables de cette décision rabbinique sont les hommes de Yad Lea’him qui ont œuvré contre Michael Hacohen pendant de nombreuses années pour l’empêcher de mener à bien des activités missionnaires. Dès que le divorce en question a été révélé, l’organisme a fait appel au tribunal de Philadelphie pour tenter de mettre un terme à cette affaire, et en réponse, dans le jugement adressé aux «Chefs de l’organisme Yad Lea’him en Terre Sainte», le Av Beit Din a déclaré que les organes officiels en Israël qui avaient statué de la judéité de Michael Hacohen sur la base du divorce prononcé dans son tribunal avaient commis une erreur.
Petit retour en arrière : Michael Cohen a immigré en Israël et a été reconnu comme juif par le ministère de l’Intérieur israélien suite à la présentation de son acte de divorce émanant du Beit Din de Philadelphie. Le divorce qui lui a été accordé prouvait qu’il était, selon toute logique, juif. Dans le cas contraire, il ne l’aurait pas obtenu.
Mais voici la grande erreur commise par le ministère de l’Intérieur et différentes autorités que nous dénonçons ici pour la première fois : les tribunaux à l’étranger accordent parfois des certificats de guet à des personnes dont la judéité n’est pas claire afin d’éviter les problèmes de remariage sans divorce préalable.
Dans certains cas, des personnes non juives réussissent à en profiter pour obtenir un divorce frauduleusement, puis immigrer en Israël et présenter le contrat de divorce pour prouver leur judéité auprès du ministère de l’Intérieur. Il semble que c’est ce qui s’est passé ici. Cohen a immigré en Israël en présentant un guet délivré en 2004, le ministère de l’Intérieur s’est laissé berner et l’a reconnu comme juif.
Yad Lea’him a demandé au tribunal s’il avait reconnu la judéité de Michael Cohen ou s’il ne lui avait accordé le divorce que pour éviter un remariage interdit par la loi juive. En réponse, le tribunal a souligné qu’il ne s’était jamais prononcé au sujet de la judéité de cet homme et qu’il était interdit de se baser sur ce jugement de divorce pour le faire. Yad Lea’him souligne que la réaction rapide du tribunal et la décision prise constituent une aide pour continuer la lutte contre l’usurpation d’identité des missionnaires, et des non juifs en général, qui tentent d’infiltrer le peuple d’Israël.