Lutte contre l’assimilation : le père musulman a fini par céder, le fils a pu célébrer sa Bar Mitsva

01/12/2021

Les chiffres alarmants de l’assimilation, dont certains ont été à nouveau exposés la semaine dernière, empêchent beaucoup de personnes de dormir. L’organisme Yad Lea’him, qui a créé ces dernières années un département spécial traitant de tels cas – qui s’ajoute au département de lutte contre l’assimilation déjà existant s’occupant des femmes ayant épousé des Arabes  – a vu cette semaine un rayon de lumière dans l’obscurité : la ténacité d’une femme juive, qui avait épousé un musulman turc dont elle avait fait la connaissance à l’étranger, a conduit le père à autoriser à contrecœur la célébration de la bar-mitsva de leur enfant en commun.

Cette femme juive a divorcé de son mari turc il y a quelques années. Ce dernier a emménagé en Israël, près de chez elle et le tribunal lui a accordé la garde partielle de leur enfant malgré le fait qu’il soit violent et dangereux. Cela perturbe fortement l’éducation du garçon. Le père turc lui fait un lavage de cerveau en continu et l’endoctrine contre le judaïsme et contre les Juifs. Lorsqu’il a appris que son fils devait célébrer sa Bar Mitsva, il a opposé son veto.

Selon lui, son fils est musulman et toute cérémonie juive célébrée pour lui et favorisant son éducation juive lui serait nuisible. Il a donc tout refusé en bloc et s’est mis très en colère, menaçant de faire du mal à son ex-femme juive si la Bar Mitsva était maintenue et que son fils la célébrait dans une synagogue.

La mère du garçon a compris qu’il s’agissait d’un test et que si elle cédait sur cette question, son fils deviendrait musulman. Avec le soutien de l’assistante sociale de Yad Lea’him, elle a décidé de tenir bon.

Elle a fait comprendre à son ex-compagnon turc que la Bar Mitsva de son fils était plus importante pour elle que sa propre vie, et que ses menaces ne l’effrayaient pas.

En parallèle, le professeur particulier qui accompagne le jeune garçon  a expliqué à son jeune élève l’importance de la Bar-Mitsva et sa signification. Il l’a préparé à son entrée sous le joug des Mitsvot et lui a appris à mettre les téfilines avec une magnifique paire de téfilines spécialement achetée pour lui par Yad Lea’him. Cela a bien fonctionné et les paroles du père turc condamnant le judaïsme et la Bar Mitsva sont tombées dans l’oreille d’un sourd.

Les hommes de Yad Lea’him ont participé à cet événement très émouvant qui s’est tenu à la synagogue du quartier. Le jeune garçon est monté à la Torah et a lu comme s’il avait fait cela toute sa vie devant la famille de sa mère et ses camarades de classe qui étaient loin de se douter du combat que leur ami avait dû mener pour en arriver là.

Le porte-parole de Yad Lea’him a déclaré :  » Il ne fait aucun doute que sans l’insistance de sa mère, une mère juive prête à sacrifier sa vie pour l’avenir juif de son fils, ce garçon n’aurait pas célébré sa Bar Mitsva. Nous continuerons à accompagner la famille comme nous l’avons fait jusqu’à ce jour car nous ne renonçons à aucun Juif « .

 

        Le jeune garçon monte à la Torah

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