Opération ‘Glaives de fer’ : une vague de demandes de secours d’urgence

Infiltration de terroristes en Israël

Opération ‘Glaives de fer’ : une vague de demandes de secours d’urgence sans précédent est parvenue ces derniers jours au centre d’urgence de Yad Lea’him, depuis le terrible massacre perpétré au Kibboutz Rahim. Des dizaines de femmes juives vivant dans des villages arabes hostiles de Judée-Samarie et dans des villages arabo-israéliens, ont contacté l’organisation. Elles ont raconté avoir pris conscience de leur erreur. Elles ont demandé l’aide de l’organisme pour les secourir dès que cela sera possible.

De telles vagues d’appels à l’aide surviennent après chaque frappe militaire à Gaza et chaque série d’attaques meurtrières en Judée et Samarie. Mais cette fois-ci, il s’agit d’un événement significatif et sans précédent. Par conséquent, le centre d’appels d’urgence sera renforcé avec nouveaux opérateurs et assistants sociaux.

« J’ai pleuré toute la nuit »

« J’ai pleuré toute la nuit, je n’arrive pas à croire que je vis avec quelqu’un comme ça », a déclaré l’une des femmes ayant contacté le centre d’urgence de Yad Lea’hm. Une autre a témoigné :  « Je me sens extrèmement démunie. C’est très difficile pour moi. Je ne sais pas comment j’en suis arrivé à la situation dans laquelle je me trouve en train de dormir à côté de l’ennemi.  » Les autres femmes qui ont contacté le standard ont également exprimé des sentiments similaires.

Toutes ont également raconté la joie de leurs maris arabes et de leurs clans en apprenant le massacre. Elles ont exprimé leur crainte d’être soumises à la souffrance et à la violence dans cette période tendue, en tant que « Yahud » (juives).

Au sein du « Département de lutte contre l’assimilation » de Yad Lea’him, les militants explquent que leur sauvetage sera plus complexe. En effet, un certain nombre d’entreprises en Israël ont fermé leurs portes. Dans de nombreux cas, les maris arabes sont chez eux en permanence. Néanmoins, dès que ce ce sera possible, les femmes seront secourues dans les plus brefs délais. De tels sauvetages ont déjà été effectués.

Des enfants déchirés en permanence entre deux identités

D’autres appels ont également été reçus, ceux de femmes juives qui ont été sauvées grâce à Yad Lea’him et dont les enfants sont toujours déchirés entre deux identités…

Limor, une femme qui a été sauvée il y a environ un an et demi, a écrit des mots douloureux à l’assistante sociale qui l’accompagne : « Je leur explique, du moins j’essaie, que les palestiniens font du désordre. Mais ils sont en colère contre les Juifs. Mon fils de 16 ans crie ‘Allah Akbar’ et s’incline quand il y a des alertes ici. Je suis folle de chagrin. J’ai l’impression de nous voir tous les deux comme des ennemis. Pas plus tard que la semaine dernière, il était au village avec son père arabe. Je suis en permanence en colère envers moi-même pour avoir détruit la génération future par ma propre stupidité.  »

Rina, une autre rescapée, a écrit : « Son père arabe l’a emmené à Hébron vendredi dernier. C’est hallucinant ! Comme si son père pressentait ce qui allait se passer… Je n’arrive plus à faire face. »

Des étincelles de lumière et d’espoir

En même temps, dans cette obscurité si profonde, il y a aussi des étincelles de lumière et d’espoir. De nombreuses femmes sauvées des villages arabes ont envoyé à leurs accompagnatrices, des femmes membres du personnel de l’organisme, des photos. On y voit leurs enfants priant, mettant des téfilines ou s’enveloppant dans des tzitsit pour la réussite et la victoire du peuple d’Israël et des soldats de Tsahal.

 » Au milieu de tout le chagrin et la douleur de ces femmes emprisonnées dans les villages arabes, ces cas d’enfants juifs qui sont revenus parmi nous. Ils sont devenus la chair du peuple juif, ils nous donnent la force et l’espoir. Tous ces enfants juifs perdus reviendront un jour au pays, vers le peuple d’Israël et son Dieu », a déclaré le porte-parole de Yad Lea’him.