Peu de temps après la décision courageuse de commencer une nouvelle vie, elle abandonne le spectacle de ses rêves à Dubaï – pour sanctifier le Chabat

La carte d’invitation au spectacle à Dubaï

Meirav (pseudonyme) est sortie pendant longtemps avec un homme issu des minorités. L’intervention de l’organisme Yad Lea’him, à la demande de membres de sa famille, a réussi à la libérer de cette relation destructrice empreinte de violence.

Cette semaine, Meirav a tout simplement sidéré l’assistante sociale de Yad Lea’him qui l’accompagne depuis sa séparation. Dans un long enregistrement envoyé en plein milieu de la nuit, elle lui a déclaré : «Je voudrais vous parler d’une décision que je viens de prendre. Cela n’a pas été facile et j’ai été assaillie de nombreux doutes, mais au final j’ai senti qu’il m’était impossible de faire autrement. Comme vous le savez, je suis comédienne de théâtre et professeur pour de jeunes élèves. Mes élèves et moi nous produisons au moins une fois par an lors d’un événement culturel international qui dure plusieurs jours et auquel participent des acteurs célèbres.

Cette fois, après une interruption d’un an et quelques mois, le spectacle devait avoir lieu à Dubaï à la fin du printemps. C’était un événement auquel tout le monde rêvait d’assister après cette longue période de désert culturel, et après m’être inscrite, j’ai découvert que notre représentation était prévue Chabat. « J’ai décidé que je ne voulais pas me confronter à cette épreuve alors j’ai complètement annulé notre participation au spectacle, de peur de finir par succomber aux pressions et d’être tentée de jouer à l’heure fixée pour nous. Je me serais débrouillée mais je craignais que mes élèves profanent le Chabat.

Je ne voulais pas avoir cela sur la conscience. Le Chabat est pour moi une ligne rouge à ne pas dépasser. Je sais que c’est ce qui nous sépare des nations, je n’accepterai donc pas de l’abandonner pour faire fortune ou faire carrière dans le monde. Pour moi, c’est quelque chose qui est tout simplement impossible.  »

La courageuse jeune femme a terminé son message émouvant par les mots suivants, qui ont fait frémir son assistante sociale: « Je sais que mon désistement fait grand bruit dans le ciel et je prie que par le mérite de mon sacrifice en l’honneur du Chabat, Hachem me pardonne toutes mes fautes.  »

Le porte-parole de l’organisme a déclaré : « Qui est comme ton peuple Israël? » Il est impossible de décrire par des mots l’émotion qui nous a saisis en entendant cela. En tant que personnes qui accompagnons nos rescapées, les encourageons à ouvrir une nouvelle page de leur vie et à trouver un métier adapté qui les remettra sur pied, nous savons très bien à quel point ce spectacle était important pour Meirav. Nous savons que pendant un an et demi, elle  l’a attendu avec angoisse, mais Chabat Kodesh (le saint Chabat) – le signe qui nous distingue des nations, l’a incité à tout abandonner. Nous saluons son courage et sa détermination. Les gardiens du Chabat sont bénis « .