Sous couvert de l’attaque en Samarie, les militants de Yad Leahim ont mis en sécurité une mère juive et son fils
10/01/2025Une série de décisions rapides prises à la suite de l’attentat meurtrier survenu lundi dernier dans le village de Pondok en Samarie, a conduit à un sauvetage réussi par les militants de Yad Leahim. Une mère juive et son bébé d’un an ont été sauvés de justesse d’un village arabe près de Naplouse. Des secouristes de l’organisation des militants les ont attendus du côté du point de contrôle où la mère et l’enfant sont passés.
Une combinaison de plusieurs facteurs a conduit au succès de l’opération : au cours du mois dernier, la mère a commencé à quitter son domicile au village tous les jours pour se rendre sur son lieu de travail dans la ville de Kfar Saba. Au cours des deux dernières semaines, travaillant dans un environnement juif, elle a pris la décision de retourner vers les siens, de sauver son fils d’un an, qui allait grandir parmi la population arabe, et le ramener au sein du peuple juif. Elle avait prévu de s’échapper la semaine suivante.
Mais l’attentat meurtrier qui a eu lieu cette semaine dans le village de Pondok a changé tous ses plans. Après avoir appris l’horrible attentat qui a eu lieu sur la route qu’elle emprunte tous les jours pour se rendre au travail, la mère a contacté les militants de l’organisation Yad Leahim et leur a demandé de se manifester et de les sauver, elle et son fils, de la dangereuse fosse aux lions où ils vivaient. Son cas était connu des militants de l’organisation, qui avaient même tenté de la contacter par le passé, mais sans succès.
Immédiatement après avoir reçu l’appel sur la hotline du Département de lutte contre l’assimilation de Yad Leahim, les militants se sont rendus au cœur de la scène sanglante en Samarie, afin d’aider la mère dans sa fuite. Dans le même temps, les militants lui ont demandé d’appeler le père musulman du garçon et de le convaincre de lui amener son fils à l’un des points de contrôle de la zone, même si à ce moment-là, la zone était pleine de forces militaires en raison de l’attaque. La pression militaire a semé la panique chez le père et sa famille.
Après une longue discussion au terme de laquelle elle est parvenue à le persuader, le père a accepté de se rendre au poste de contrôle et de remettre le fils à sa mère, tandis que les militants de Yad Leahim se positionnaient aux postes d’observation pour sécuriser la remise de l’enfant à sa mère, tout en restant vigilants et prêts à intervenir immédiatement si un problème survenait.
La mère expliquée au père de l’enfant, entre autres, qu’elle craignait qu’après l’attentat, les sorties de Naplouse soient bloquées et qu’elle ne puisse alors plus aller travailler, ce qui nuirait à leurs moyens de subsistance . Elle a ajouté que si elle restait en dehors de Naplouse, le bébé devait être avec elle et qu’il était donc nécessaire de le sortir du village. Après une longue discussion, la mère a réussi à convaincre le père de l’enfant, avec l’aide des soldats au poste de contrôle, de lui confier son bébé d’un an.
« En raison de l’attentat, le sauvetage a été difficile et précipité, car le village est très proche de la zone où l’attaque a eu lieu », explique A., de l’organisation Yad Leahim, responsable du sauvetage. « En coopération et avec l’assistance des soldats sur le terrain, nous avons pu transférer le fils à sa mère, dans l’espoir qu’ils puissent désormais commencer une nouvelle vie en dehors du village », a-t-il déclaré.
La mère sauvée et son bébé séjournent actuellement dans un appartement secret où ils vivront jusqu’à nouvel ordre. Parallèlement, une assistante sociale de Yad Leahim a contacté la mère dans le but de lui offrir un accompagnement rapproché, ainsi que des programmes de soutien et des activités supplémentaires fournis par l’organisation.
« Nous avons eu le privilège de sauver deux vies, deux âmes juives, et seule une aide divine miraculeuse à pu nous accompagner dans ce sauvetage dramatique, car qui sait si la semaine suivante une autre opportunité se serait présentée pour qu’elle puisse s’echapper avec son fils de ce village arabe », a déclaré le porte-parole de Yad Leahim.