Sous le feu des tirs : des colis alimentaires, des jouets et des « kits de soutien spirituel » pour les rescapées de Yad Lea’him dans le Sud

Des colis pour aider et réconforter les rescapées de Yad Lea'him

Sous le feu des tirs, les militants de Yad Lea’him parcourent actuellement les villes du sud et de la bordure de la bande de Gaza, apportant des colis de nourriture et des « kits de renfort spirituel » à des dizaines de rescapées des villages arabes. Ils ont également installé des mezouzot dans leurs maisons.

Un projet complexe

Il s’agit d’un projet complexe car, comme cela a été publié la semaine dernière, les militants de Yad Lea’him se retrouvent ces jours-ci à bout de souffle face aux demandes croissantes d’aide adressées à l’organisme par de nombreuses femmes juives vivant dans des villages arabes. Néanmoins, l’organisme a réalisé que sur cette question également, il représentait le seul soutien dont elles disposent.

Pendant plusieurs jours, des employés et des bénévoles ont parcouru les villes d’Ashkelon, Sderot, Netivot, Ofakim et Beer Sheva et ont distribué des dizaines de kits aux rescapées qui y vivent. Chacun de ces kits se décompose en deux parties : la première partie contient un colis de nourriture sèche, de nourriture en conserve, de jouets et de bons d’alimentation permettant de faire des courses dans les magasins de proximité. La deuxième partie est un  » kit de soutien spirituel  » qui comprend un Hatat, une boite de Tsedaka et des mezouzot.

Le porte-parole de Yad Lea’him a déclaré : « Après les événements, il y a eu une demande de vérification des mezouzot de la pârt des familles et d’achat de nouvelles mezouzot pour des raisons de sûreté et de sécurité. Nous avons volontiers accepté. »

Un soutien psychologique et spirituel

Dans le même temps, dans certains cas, les rescapées gagnées par l’anxiété ou ne disposant pas de centres de secours ou d’abris à proximité de chez elles ont été transférés dans des appartements plus sûrs au centre du pays.

Le Département de lutte contre l’assimilation de Yad Lea’him témoigne que les réactions ont été enthousiastes. « Chacune à son tour nous a remercié de ne pas l’oublier même en temps de guerre. Cette activité s’ajoute aux conversations que nos assistants sociaux mènent régulièrement avec ces femmes héroïques pour les encourager. Ils représentent une oreille attentive et un soutien psychologique ».