Tel Aviv : les missionnaires ont distribué des livres de Psaumes truffés de messages chrétiens
07/07/2015
Des militants de l’organisme Yad Lea’him ont été dépêchés dans les rues de Tel Aviv suite à des plaintes reçues au standard émanant de résidents vivant dans divers quartiers de la ville. Ces personnes ont raconté qu’elles avaient été effarées de voir des missionnaires arpenter les rues et distribuer aux passants des ouvrages ressemblant à s’y méprendre à des livres de Psaumes. Cependant, en les ouvrant pour les feuilleter, ils se sont rendus compte qu’ils contenaient des messages missionnaires chrétiens flagrants.
En arrivant sur les lieux, les gens de l’organisme ont constaté avec stupeur que sur la couverture de ces livres édités en collection de poche figurait le mot « Tehilim »- Psaumes- suivi du verset suivant : « Sentez et voyez que l’Eternel est bon ; heureux l’homme qui s’abrite en Lui » tiré du Psaume 34. Dans la partie inférieure on pouvait y lire les mots : « Béni soit celui qui vient au nom de D. », verset 26 du Psaume 118. Au centre, une couronne. Absolument rien ne laissait présager le contenu véritable de ces livres. Cependant, un coup d’œil avisé à l’intérieur ne laisse aucune place au doute. Entre les versets de Psaumes, des messages missionnaires notoires sur le dévoilement de « l’homme en question », sur l’importance de croire en lui et de marcher dans ses voies, que D. nous en préserve.
Sans attendre, les activistes se sont affairés à récupérer les exemplaires d’ores et déjà distribués aux passants tout en expliquant précisément à ces derniers de quoi il retournait. Voyant la tournure que prenaient les événements, les missionnaires ont en définitive pris la décision de se retirer, à regrets.
Yad Lea’him a confirmé cette semaine les détails de l’incident et déclaré que ces faits ont une fois de plus prouvé que les missionnaires n’ont aucune limite et ne reculent devant rien pour tromper les Juifs égarés et pour les convertir. « Le temps est venu », a-t-il été déclaré lors de la réunion d’urgence, « de modifier le texte de loi contre la mission pour mettre enfin un point final à ce type de fraude. Il n’y a pas d’autre alternative que la loi pour interdire ces activités et le plus tôt sera le mieux ! ».