Un bébé né de mère juive circoncis deux mois après le sauvetage de la famille d’un village arabe

14/07/2016
L’émouvante cérémonie de circoncision. (Photo Yad Lea’him)

Les mots «délivrer la chair d’Israël de l’enfer » que nous récitons lors de la cérémonie de la circoncision ont reçu cette semaine une double signification, ne laissant insensible aucune des personnes présentes à la Brit Mila du petit Elior.

Elior est le fils de J., jeune femme juive qui jusque dernièrement, vivait avec son mari arabe dans un village hostile où elle a souffert de mauvais traitements. Finalement, après dix ans de vie sous les préceptes de l’islam, J. a réussi à fuir avec ses filles grâce à l’aide de Yad Lea’him.

J. est née voici 30 ans au sein d’une famille nombreuse et a été éduquée dans un cadre orthodoxe. Elle a souffert pendant de longues années d’abus de la part de ses parents. Au début de son adolescence, elle a rencontré un jeune arabe qui travaillait à proximité de chez elle. Peu après, le couple s’est marié et est allé vivre dans un village du Nord, près de la famille du mari. J. a confié qu’elle avait vu en son mari un moyen d’échapper à sa vie et aux manipulations de ses parents.

Au fil des ans, trois filles sont nées de leur union. Elles ont grandi dans des structures arabes et ont reçu une éducation musulmane pieuse.

Il y a deux ans, après une série de violences horribles et continues de la part de son mari, J. s’est enfuie avec ses filles dans un refuge pour femmes battues. Son mari lui a demandé de revenir après lui avoir promis à plusieurs reprises de changer et de se comporter différemment à son égard. J. a cédé et est retournée au village. Cependant, après un court laps de temps, quand les violences ont fait leur retour et se sont intensifiées, elle a été obligée de reconnaître qu’elle avait commis une lourde erreur. C’est alors qu’elle a fait appel à Yad Lea’him pour demander de l’aide.

L’assistante sociale en charge de son dossier a creusé en profondeur dans cette histoire complexe pendant que l’équipe examinait les possibilités de sauvetage. Après une préparation appropriée, il y a deux mois, Yad Lea’him a délivré J. et ses filles et les a emmenées en lieu sûr, à distance, dans un endroit où les poings de son mari ne l’atteindront plus jamais.

Il y a dix jours, J. a mis au monde son quatrième enfant, un fils. Malgré tout, il était clair pour elle qu’elle organiserait sa circoncision selon la loi juive.

Lors de cette cérémonie particulièrement émouvante, J. a décidé de nommer son fils Elior (D.ieu est ma lumière). Elle a expliqué son choix en disant qu’après la vie dure qu’elle avait menée, elle souhaitait voir la lumière. « J’ai choisi un prénom qui symbolise la lumière, pour ajouter de la clarté dans ma vie ».

Le porte-parole du département de lutte contre l’assimilation de Yad Lea’him, qui continue et continuera à soutenir J., a déclaré cette semaine : « Nous partageons la joie de J. à l’occasion de la naissance d’Elior et nous nous réjouissons de sa décision de le faire entrer dans l’alliance d’Avraham et de l’élever dans la Torah et les Mitsvot ».

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