Un journal arabe accuse Yad Lea’him d’enlever des femmes et des enfants
01/12/2011Dans un article tendancieux s’étalant sur plusieurs colonnes et mettant en cause les opérations de sauvetage de l’organisme Yad Lea’him, le journal « Kol al Arab », parmi les plus répandus au sein de la population musulmane, s’ouvre en ces mots :
« L’organisme Yad Lea’him œuvre depuis de nombreuses années dans le but de sauver et de libérer de jeunes femmes juives et leurs enfants des villages arabes. D’illustres personnalités du peuple juif, comme le kabbaliste Baba Salé, le rav Kadouri, le rav Ovadia Yossef, ainsi que d’autres Rabbanim, ont accordé bénédiction et légitimité au rav Lifschitz, directeur de Yad Lea’him, pour ses nombreuses actions en faveur du sauvetage de ces âmes juives et de leur réintégration au sein de leur peuple ».
L’article décrit en détails un fait parvenu à la rédaction du journal concernant le sauvetage par les hommes de Yad Lea’him d’une femme juive avec ses enfants, retenus prisonniers par son mari musulman. Le journaliste accompagne le mari sur le parcours de « l’enlèvement » perpétré par l’équipe de Yad Lea’him, en détaillant la surprise de ce dernier au retour de ses courses, à la vue de son appartement vide de toute âme et de tout bien. Aux dires du mari arabe, un voisin juif présent sur les lieux lui a fait part que « les hommes de Yad Lea’him sont venus « en visite » avec un camion, et ont pris son fils, sa fille et sa femme, ainsi que le contenu de sa maison ».
Le journaliste décrit dans les grandes lignes les actions de l’organisme, en citant ironiquement que les hommes de Yad Lea’him considèrent leurs activités comme des « opérations de sauvetage », et révèle que les membres de l’organisme œuvrent dans tout le pays, en commençant par « les localités arabes au sein du pays et de Jérusalem occupée », pour finir par « les territoires sous autorité palestinienne », en kidnappant les enfants afin qu’ils n’aient plus aucun contact avec leur père musulman.
Le journal déplore également la manière d’agir des hommes de Yad Lea’him qui s’adressent aux tribunaux dans le but de « changer le nom de famille des enfants et de leur attribuer exclusivement le nom de leur mère, afin qu’ils deviennent Juifs à part entière ».
Le seul détail de ces colonnes demeurant parmi les règles de l’éthique se trouvait être la demande de réaction de la part de Yad Lea’him, qui a été publiée en marge de l’article dans son intégralité : « Nous ne commettons pas d’enlèvement. Nous représentons une adresse pour tout celui qui croit au retour à ses racines et à la religion juive. Yad Lea’him prodigue ce service à tout celui qui fait appel à lui ».
L’organisme précise que le cas rapporté dans cet article du journal « Kol al Arab » concerne une femme juive qui a souffert pendant des années de son mari arabe et qui a porté plainte à plusieurs reprises auprès de la police, ce qui a conduit à l’emprisonnement du mari. Le sauvetage susmentionné de cette femme et de ses enfants s’est donc déroulé bien évidemment à sa demande. Il n’est donc pas du tout question « d’enlèvement », mais exclusivement d’aide et de secours.