Une circoncision a conduit à d’émouvantes retrouvailles

21/01/2015
Le nouveau-né lors de la cérémonie, y a quelques jours

Un événement particulier s’est déroulé ces derniers jours au sein de l’organisme Yad Lea’him, la circoncision du nouveau-né d’une rescapée. Tout celui qui assistait à cette cérémonie et connaissait la sombre histoire personnelle de cette jeune femme n’a pu manquer de partager et d’apprécier la douce allégresse qui flottait dans l’air.

I., la jeune maman âgée de 25 ans, ne parvenait pas à sécher ses larmes. Pour elle, ce n’était pas seulement une circoncision, c’était aussi une occasion de renouer avec sa famille et avec le peuple juif ! Quelques mois plus tôt, elle avait pris contact avec Yad Lea’him. Elle a appelé à l’aide après des années de souffrances au sein d’une relation misérable et pénible avec son conjoint arabe. Elle se retrouvait seule, sans plus aucun contact avec sa famille qui l’avait rejetée.

« Juste après son sauvetage, lorsqu’elle eut repris ses esprits et retrouvé un peu son calme, I. m’a confié qu’elle souffrait beaucoup de la rupture avec les siens. Elle savait qu’ils étaient très en colère contre elle et avait honte de renouer avec eux » a rapporté l’assistante sociale qui l’accompagne depuis sa libération. « Parallèlement, devant la complexité de sa situation, sans domicile et sans famille pour l’entourer, il était très important pour elle que son fils qui devait voir le jour quelques mois plus tard soit circoncis selon la loi juive. Mais seule, sans appui, elle ne s’en sentait pas capable… ».

« Dès sa prise de contact avec l’organisme, les employés du département de lutte contre l’assimilation ne l’ont pas perdue de vue un seul instant et ont pourvu à tous ses besoins. A la naissance de son enfant, la décision de l’aider à organiser la circoncision de son fils a été unanime et naturelle.

Néanmoins, I. savait que évènement ne serait pas parfait sans la présence de sa famille. C’est pourquoi à sa demande, son assistante sociale a téléphoné à ses parents pour en son nom, leur annoncer la naissance de leur petit fils et la tenue de la brit. « Elle a rompu avec son compagnon arabe et c’est du fond du cœur qu’elle demande que son père vienne et qu’il soit le sandak » les supplia-t-elle. Les parents ont bien entendu répondu présent.

Lors de la cérémonie, personne parmi les participants n’a pu retenir ses larmes à la vue de ces retrouvailles, après des années de séparation, lorsque le père, assis sur le siège du sandak et enveloppé de son talit a posé les mains sur la tête de sa fille en larmes pour la bénir.

Le porte-parole de l’organisme a déclaré que cet événement émouvant prouve une nouvelle fois que les portes du repentir ne sont pas verrouillées.  Il y a toujours de l’espoir que ce soit pour les femmes qui se trouvent toujours en captivité comme pour le personnel qui œuvre sans relâche.

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