Yad Lea’him a présenté aux Gedolei Israël un exemplaire de sa Haggada de Pessa’h en arabe
10/04/2022Une délégation de Yad Lea’him s’est récemment rendue au domicile du Rabbi de Tchernobyl pour discuter du travail de l’organisme dans les domaines de la mitsva de libération des captifs et de la lutte contre les missionnaires.
Le Rav Yoav-Zeev Robinson, un haut responsable de Yad Lea’him, a informé le Rabbi de l’étendue des activités missionnaires en Israël et du succès de l’organisme qui parvient à sauver des âmes perdues. Le Rabbi a été visiblement ému par les histoires de mariages que l’organisme a organisés pour les rescapés des sectes qui ont par la suite construit des foyers de Torah. Le Rav a béni la délégation en lui souhaitant un grand succès dans son travail sacré de sauvetage des âmes juives.
Quelques jours plus tard, une délégation comprenant tous les chefs de département de Yad Lea’him s’est rendue au domicile du Rabbi de Erloy, le Rav ‘Haim Eisenberg chalita et l’a informé des activités de chaque département.
En entendant les histoires douloureuses qui parviennent au standard de l’organisme – des Juifs tombés dans les griffes de sectes et convertis au christianisme et des femmes juives qui se sont retrouvées dans des villages arabes – le Rabbi s’est s’exclamé dans un profond soupir : » Oy, Ribbono shel Olam (Maître du monde) ! »
Harav Binyamin Kluger, membre du département de lutte contre la mission de l’organisme depuis de nombreuses années, a détaillé les activités des missionnaires à Jérusalem. Il a parlé d’un établissement qui fonctionnait à quelques rues du Bet Hamidrash Hagadol de la communauté d’Erloy. Il a été récemment fermé grâce aux efforts intensifs des militants de Yad Lea’him.
Rav Kluger a également partagé des souvenirs de sa relation personnelle avec l’Imrei Sofer d’Erloy, zatsal.
Vers la fin de la visite, le Rabbi a demandé de quelle manière il pouvait personnellement aider à stopper le fléau missionnaire en général et à Jérusalem en particulier. Alors que la délégation quittait son domicile, il les a rappelés pour leur offrir une contribution substantielle afin de participer à leurs activités.
Une importante délégation dirigée par le Rav Shmuel Lifschitz, l’un des dirigeants de Yad Lea’him, a effectué une visite rare au domicile du Av Bet Din (Chef du tribunal rabbinique) de Zichron Meir chalita. Le Rav a rappelé la relation chaleureuse et étroite que son grand-père, l’auteur du Shevet Halevy zatsal, entretenait avec le président – fondateur de Yad Lea’him, le Gaon Harav Lifschitz, zatsal.
» De nombreux Rabbanin et Poskim ont défilé au domicile de mon grand-père, mais en raison de son emploi du temps chargé, chacun ne bénéficiait que d’un temps de visite limité », a-t-il déclaré. » Cependant, lorsque le Gaon Harav Lifschitz se présentait pour discuter de sujets graves à l’ordre du jour de Yad Lea’him, mon grand-père le faisait entrer tout de suite, peu importe les autres sujets urgents à traiter, et le gardait aussi longtemps que nécessaire. Ils entretenaient une relation spéciale « .
Les militants de Yad Lea’him en visite ont surpris le Av Bet Din lorsqu’ils lui ont présenté une photo d’un jeune Bar Mitzvah – petit-fils d’un cheikh de Shuafat revenu au judaïsme avec l’aide de l’organisme – recevant la bénédiction de son père, l’auteur du Ma’hchavat Halevi, zatsal. Le Rav a été visiblement ému par la photo et par le lien qui existait également entre son père et l’organisme.
» Nous avons eu le mérite de tisser des liens avec des générations de poskei halakha (décisionnaires rabbiniques) « , a déclaré un responsable de Yad Lea’him. « Avec l’auteur du Shevet Halevi, son fils l’auteur du Ma’hchavat Halevi et avec le Chef du tribunal rabbinique chalita « .
Les militants ont présenté au Av Bet Din une nouvelle édition de la Hagaddah de Pessa’h en arabe qui venait d’être publiée par le département de lutte contre la mission. Elle est envoyée dans des endroits éloignés situés dans des pays arabes où les Juifs qui ont fait appel à Yad Lea’him gardent leur religion secrète .
Avant de bénir les militants de Yad Lea’him et les donateurs qui soutiennent leur important travail, le Av Bet Din a noté qu’au cours des dernières décennies, il avait personnellement connu de nombreuses organismes qui avaient ouvert puis fermé. Cependant, en l’espace de 70 ans, Yad Lea’him n’a cessé de se renforcer, s’engageant dans la mitsva de libération des captifs, le sauvetage des Juifs des sectes chrétiennes et la lutte contre l’assimilation.
» C’est sans aucun doute grâce à la Messirout Nefesh (l’abnégation) du fondateur de l’organisme, le Gaon Harav Lifzchitz zatsal, qui s’est battu pour l’organisme dans le but de renforcer les murailles qui protègent le peuple d’Israël des influences étrangères « , a conclu le Av Bet Din.