Yad Lea’him lance un nouveau projet pour les parents dont les filles ont fréquenté des hommes issus des minorités

22/05/2023

Les objectifs du projet : insuffler aux parents le sentiment qu’ils ne sont pas seuls, leur redonner confiance et espoir, leur fournir les outils pour contenir la crise survenue dans leur famille et les aider à s’en sortir

Un pas important dans le sauvetage des jeunes filles israéliennes impliquées dans des relations compliquées avec des hommes issus des minorités a été fait cette semaine avec le lancement d’un projet spécial, conçu pour redonner de l’espoir aux parents dans la terrible lutte qu’ils mènent quotidiennement.

Le nouveau projet poursuit l’orientation individuelle des parents proposée par l’organisme depuis de nombreuses années et prévoit des rencontres afin de leur donner l’occasion de constater qu’il existe d’autres familles dans la même situation, de partager leur expérience et d’unir leurs forces.

Mme Tsofia Ben Fazi, guide parental et responsable du nouveau projet, raconte :  » Par le passé, nous avons organisé une soirée expérimentale et à la lumière de son succès, nous avons décidé de lancer le projet. C’est une nouvelle extraordinaire pour les parents qui font face à ce genre de situation. La plupart d’entre eux suivent une thérapie parentale individuelle régulière, mais ils sont dévorés par la honte. Il y a beaucoup de solitude dans cette lutte car la famille craint de ne pas être comprise. Ce projet est venu résoudre tous ces problèmes, apporter une réponse et un sentiment d’appartenance aux parents et leur permettre de s’écouter et de partager « .

La soirée a réuni des parents de tous les secteurs, traditionnalistes, religieux et orthodoxes. Elle a débuté par une conférence d’Eliyahou Akerman, psychologue scolaire. Il a tout d’abord organisé un atelier de psychodrame avec les parents. Il leur a demandé de libérer complètement toute la gamme de leurs émotions et d’exprimer à voix haute ce qu’ils ne disent pas à leurs filles et ne parviennent pas à s’avouer à eux-mêmes.

Après l’atelier, les parents ont partagé les émotions évoquées et les sensations ressenties puis ont participé à un autre exercice au centre duquel chacun d’entre eux était invité à imaginer que leur fille était présente, et à répondre à sa place aux affirmations faites sur son comportement.

Dans la deuxième partie de la soirée, après un sympathique dîner autour de conversations qui ont créé des liens intéressants entre les parents, chacun d’entre eux a expliqué quelle phrase ou quel mot avait le plus résonné en lui durant les ateliers.

Ensuite, le psychologue a placé des cartes avec différentes images du ciel au centre de la pièce et les participants ont été invités à choisir celle qui leur donnait le plus de force.  » Le but de ce jeu était de montrer qu’il s’agissait pour eux d’un voyage « , a expliqué Mme Ben Fazi.  » Pour chacun, c’est un long combat dans l’impuissance la plus complète, et un enjeu qui dure non pas un jour ou deux, mais s’éternise des mois voire des années. Le choix des photos a pour but de montrer à chacun quelle image  » le ciel  » lui inspire, ce qui lui donne la force de supporter cette épreuve « .

 » C’était très réussi. Tout le monde a participé. Nous avons reçu des témoignages de parents affirmant que la réunion leur avait beaucoup apporté « , a –t-elle ajouté.

Sari Laufer, guide parental chez Yad Lea’him et partenaire de la préparation de cette soirée spéciale, souligne les réactions enthousiastes des participants.  » Les processus très importants que les parents ont traversés au cours de leur accompagnement individuel sont apparus au grand jour. C’était un aperçu du cheminement qu’ils effectuent lors de la formation. Nous sommes sûrs que grâce aux forces qu’ils ont reçu ce soir, leurs précieuses filles reviendront vers le peuple d’Israël « .

Mme Laufer est également fière des réponses chaleureuses des parents. Par exemple, l’une des mères a écrit :  » Merci de m’avoir poussée à venir. C’est très encourageant de voir que nous ne sommes pas seuls et très rassurant de constater que nous nous comportons de manière appropriée avec nos filles. Cela m’a beaucoup renforcée d’entendre les familles et de sentir que nous partageons le même chagrin, la même impuissance, et le même espoir de voir un jour notre fille sous la houppa. Avec l’aide de Dieu, nous réussirons et Hachem, dans sa grande miséricorde, interviendra pour le bien « .

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