Avec l’aide de Yad Lea’him, elle s’échappe de l’hôpital avec son nouveau-né sous le nez de son mari arabe

25/10/2012
Le Mohel, Rav Shimon Dor et le Sandak, Rav Israël lifshitz, le directeur de Yad Lea'him, lors de la circoncision qui s'est déroulée la semaine dernière

Le temps était compté. Le sort d’une mère juive ayant accouché le jour de Simh’at Torah, de son nouveau-né et de son bébé âgé d’un an était en jeu.

L’équipe de Yad Lea’him connaissait sur le bout des doigts l’histoire de cette femme maltraitée jour après jour par son mari arabe. En rentrant chez elle dans le sud du pays, elle allait de toute évidence retomber dans cette spirale de violence. Conscients qu’une telle occasion ne se représenterait probablement jamais, les membres du département de lutte contre l’assimilation de Yad Lea’him ont sans délai commencé à échafauder un plan de sauvetage, exercice particulièrement complexe compte tenu de toutes les données sensibles impliquées dans cette affaire.

Très tôt le mercredi matin, jour de la sortie de la mère de la maternité, une équipe composée de membres du département de lutte contre l’assimilation est arrivée sur les lieux. Ils ont informé la mère du déroulement des événements à venir et l’ont préparée pour l’opération de sauvetage. Au moment opportun, alors que le père se trouvait dans la chambre d’hôpital, elle lui a déclaré devoir se rendre à la pouponnière, lui demandant de l’attendre là et de terminer de ranger les dernières affaires avant le départ.

Elle est sortie de la chambre et a immédiatement pris la fuite avec son nouveau-né par une porte située à l’arrière de l’hôpital. L’équipe de Yad Lea’him l’a alors faite monter dans le véhicule de secours qui stationnait au pied du bâtiment. Ce n’est qu’une heure plus tard, commençant à avoir des doutes, que le mari s’est rendu à la pouponnière où on l’a informé que sa femme était partie depuis longtemps…

Une assistante sociale attendait la mère et son bébé dans la voiture. Elles sont passées par la garderie pour récupérer son aîné et se sont dirigées vers une destination prévue d’avance, un appartement secret, protégé et meublé à l’autre bout du pays, dans le nord.

La mère a commencé une nouvelle vie avec ses deux enfants. Les membres de Yad Lea’him ont veillé à subvenir à tous ses besoins, ils lui ont fourni de la nourriture, des vêtements, des jouets pour les petits, des médicaments de base et tout l’équipement nécessaire au bon fonctionnement de son nouveau foyer.

La circoncision du bébé s’est déroulée le matin du 8ème jour suivant la naissance, en grand secret. Aucune des personnes présentes n’a pu rester insensible à cet événement extraordinaire et chargé d’émotion. Le Rav Israël Lifshitz, directeur de Yad Lea’him,  a rempli la fonction de Sandak et le Mohel, le Rav Chimon Dor a attiré l’attention des membres de l’assemblée sur le mérite et sur l’importance de la mitsva qui se déroulait sous leurs yeux.

L’assemblée s’est mise spontanément à chanter « Téhé Ha chaa Hazot, Chaat Ra’hamim » et l’émotion a atteint son apogée. Puis le silence est retombé, alors que le Mohel récitait comme il se doit le « Chéma Israël ». La jeune accouchée a ensuite prononcé les bénédictions de Chéhé’héyanou et du Gomel, concentrée sur la signification de chacun des mots qu’elle formulait, remerciant et louant D. pour les miracles dont elle a bénéficié lors de sa libération.

Un porte-parole de Yad Lea’him a déclaré cette semaine que les membres de l’organisme étaient particulièrement émus d’aborder la nouvelle année et ainsi le cycle des fêtes de Tichri par une telle opération de sauvetage qui a mené à la libération et au retour aux sources de trois âmes juives.

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